Les temps forts de la semaine de la haute couture parisienne de ce printemps

Publié le : 19 septembre 20226 mins de lecture

Elle s’est achevée jeudi dernier à Paris la très attendue Haute Couture/Spring Week. Et comme vous vous en doutez, nous sommes déjà là pour vous montrer les choses les plus intéressantes qui se sont passées sur ce podium plein de glamour. Les marques les plus renommées du monde de la mode ont marqué leur présence dans cet événement branché attirant les regards du monde entier pour leurs présentations de haut niveau. Vous pouvez consulter ici les principaux points saillants.

Contrairement aux dernières saisons, les collections du début de l’année étaient plus sobres. Poussées par les tendances politisées du tapis rouge, des marques comme Dior et Givenchy ont opté pour la sobriété du noir et blanc. Des noms comme Elie Saab et Giorgio Armani ont eu recours à des tons doux, presque pastel, pour présenter leurs créations. La touche d’irrévérence a été laissée au designer Zuhair Murad qui a décidé d’affronter le thème controversé de la représentation culturelle.

Elie Saab

En évoquant le Paris festif des années 1920 et les divas de la décennie, Elie Saab nous a enchantés avec sa collection pleine de références subtiles à la mode, à l’architecture et à la décoration intérieure de l’époque. De la broderie dans un arrangement Art déco, des plumes et des nœuds volumineux à la signature créative du designer le plus classique et le plus glamour, on percevait une atmosphère à la fois vintage et contemporaine.

La palette de couleurs est restée dans des tons doux de champagne, de bleu, de rose et d’argent, avec quelques pièces en noir et en or. Coup de projecteur sur les modélisations les plus audacieuses de cette saison, qui mettaient en scène non seulement les pantalons longs et les capes présents dans les dernières collections, mais laissaient également la place à quelque chose d’inhabituel comme les découpes frontales qui généraient un effet de mulet sur les pièces.

Ralph

Le look glamour de jour, avec des options de tenues de dame, et les pièces de gala, avec des couleurs, des tissus et des structures diversifiés, le tout combiné à une dose d’inspiration asiatique, ont donné lieu à une véritable immersion dans les 56 looks proposés par le couple.

Et rien de mieux que de tout clôturer avec la participation d’un puissant Brésilien. L’influenceuse numérique Camila Coelho a clôturé la présentation avec une robe de mariée bien structurée et super volumineuse avec des broderies de perles, de cristaux et de fils de soie. Une belle façon de terminer un défilé aussi saisissant.

Zuhair Murad

Avec une ambiance western évidente dans les bottes de style country et les plumes adaptées aux coiffures de chaque modèle, Zuhair Murad n’a pas voulu éviter la controverse en plaçant la culture amérindienne comme base créative de sa collection. D’où l’aspect artisanal de nombreuses pièces, les franges, les imprimés aztèques et les silhouettes en forme de tipi.

Tout cela s’inscrit dans le style de la créatrice qui a ajouté une touche glamour de gala aux pièces. Le résultat visuel est un peu thématique mais très élégant, surtout dans les productions avec beaucoup de paillettes. La collection n’a cependant pas échappé aux critiques qui ont souligné la distance entre le projet esthétique et son matériau source.

Dior

Avec un défilé marqué par la prédominance des couleurs noir et blanc, Maria Grazia Chiuri a présenté une collection pleine de symbolisme. En rendant hommage à l’une des artistes surréalistes ayant travaillé pour la marque, Leonor Fini, la créatrice montre que son côté féministe est toujours actif dans ses productions.

Imprimés géométriques déformés, masques, structures en forme de cage d’oiseau sur les robes et motifs mystiques ne sont que quelques-uns des éléments apportés par le créateur pour créer un scénario à la fois fantastique et sobre.

Armani Privé

Le ciel et toutes ses nuances : le thème choisi par Giorgio Armani pour guider son projet, apparaît de manière subtile dans chacune de ses pièces. Les variations de bleu, de gris, de lilas, de rouge, la prédominance de la soie et la présence de paillettes parsemées ici et là dans la collection, en disent peut-être un peu plus sur cette variation de textures et de tons que l’on observe en levant les yeux.

Les robes bustier, les mini-longueurs, les combinaisons, les shorts et les pièces avec des modèles de ballons se distinguent par une audace peu présente dans la marque. Mais les célèbres costumes et robes sèches sont toujours présents pour ceux qui aiment une approche plus traditionnelle.

Givenchy

Waight Keller marque ses débuts chez Givenchy avec une proposition moderne pour son public féminin. Ayant un œil sur les tendances des cérémonies de remise de prix de cette année, motivées par le mouvement Me too, la créatrice présente un tiers de sa collection en noir. Mais le nouveau travail du designer ne s’arrête pas là.

Le contraste entre les structures rigides des maxi-manteaux et les robes fluides et brillantes nous fait penser à une manière plus sophistiquée d’attirer l’attention, sans avoir recours à des modèles criards.

Parmi les points forts, on trouve également des boucles d’oreilles maxi qui ponctuent avec audace les lignes dures de certains modèles.

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Scarlett, couturière itinérante.

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